Vi capita spesso di fare intercomprensione all'orale? in quali contesti ? raccontate la vostra esperienza. E se non vi è mai capitato o se vi è successo una volta sola, ditecelo lo stesso! Anche se non vi è mai capitato è interessante saperlo... ;)
Fernanda
A intercompreensão é uma matéria que em quanto tal descobri, ou melhor estou descobrindo com o curso que estou seguindo agora, mais uma certa experiência pessoal de intercompreensão ja tive a ocasião de fazer.
No caso da intercompreensão oral a minha expêriencia mais positiva foi com o espanhol mais de uma vez... mas se penso em uma ocasião em particular, ano passado tive a ocasião de ir na Argentina e em varias ocasiões pude praticar a intercompreensão oral. Particumlarmente com um motorista argentino com o qual preicsavamos entrar em acordo para resolver um problema eu falava em portugues e ele me respondia em espanhol e conseguimos chegar a uma conclusão. E um detalhe que acho vale a pena dizer, ele em quanto argentino não era muito "disposto / colaborativo" para entender alguém que lhe falasse em português.
Mais graças a intercompreensão conseguimos nos entender!..
Prima di conoscere il mondo dell'Intercomprensione ho sempre cercato di adattarmi alla lingua del "parlante" che avevo di fronte: pensavo fosse troppo difficile per un francese o un portoghese comprendere il mio italiano quindi, sfruttando le piccole conoscenze che avevo di inglese, francese e spagnolo sono sempre andata incontro alle loro esigenze linguistiche!
Per questo, pensandoci bene, non credo di aver mai avuto una conversazione in Intercomprensione...prima di arrivare in stage qui a Lione!
Sono entrata nel mondo dell'IC, me ne sono innamorata e adesso cerco il più possibile di provarci: con la Professoressa di Spagnolo, con i ragazzi del corso di IC con cui sono diventata amica, con delle ragazze francesi che ho conosciuto qui a Lione da poco.
Credo sia importante far conoscere questo approccio quindi cerco di dare il mio piccolo contributo quando posso :)
Je travaille depuis plus de quinze ans sur l'intercompréhension mais je n'ai vécu personnellement que très peu d'expériences orales d'interactions plurilingues croisées (un des sens du mot intercompréhension), hors des réunions de travail de Gala.
Et encore, dans le cadre de nos réunions de recherche, il nous a fallu du temps pour chacun accepte de laisser de côté le français comme langue de travail orale et se mette à intervenir oralement dans sa langue romane de référence !
En revanche, j'ai été plusieurs fois le témoin de situations d'IC orale. Parce qu'en Catalogne, il arrive parfois qu'un locuteur parle en catalan à un allocutaire qui lui répond en espagnol, et vice versa (mais beaucoup moins qu'on ne le croit). Cela arrive notamment dans les médias audiovisuels ou radiophoniques, lorsqu'un hispanophone interviewé sur un média catalan répond dans sa langue à des questions posées en catalan.
Ce qui est fréquent, en revanche, c'est que des catalano-hispanophones conversant ensemble procèdent à des alternances codiques, de caractère erratique. Ce qui est différent de l'IC proprement dite.
A me capita spesso di trovarmi in situazione di intercomprensione con i colleghi del dipartimento... Spesso ognuno di noi parla la propria lingua e ci capiamo molto bene (come ci è capitato di fare anche durante il corso di Master a cui hanno partecipato le studentesse che hanno animato questa sessione-test).
Però è vero anche quello che dice Eric e cioè che spesso ci sentiamo obbligati di passare alla lingua "comune". E anche in ambito di progetti come Miriadi ci si sente spesso obbligati a parlare il francese per fare in modo che tutti capiscano... E' difficilissimo instaurare l'obbligo di parlare in IC !
In ogni caso, l'IC all'orale mi affascina da sempre e sogno il momento in cui in queste sessioni apparirà (finalmente) uno strumento per la videoconferenza... Tenetevi forte, sta per arrivare!!!! Mi hanno detto gli informatici che sarà davvero possibile installare l'applicazione sulla piattaforma... EVVIVA!
Allez ! Je vous raconte deux expériences marquantes dans lesquelles je me suis trouvé en situation de parler ma langue et de comprendre la langue de l'autre.
Une des premières, c'était à Rome quand j'avais 18 ans. L'aubergiste ne parlait pas français et s'adressait à nous en italien, mon amie et moi ne parlions pas italien et je me suis mis à baraguiner (en breton, bara veut dire le pain et gwin le vin, et les francophones qui allaient dans les auberges en Bretagne il y a quelques siècles disaient : "bara, gwin" pour demander l'essentiel, c'est-à-dire du pain et du vin) : pour comprendre, je repérais les termes transparents et pour me faire comprendre, je choisissais des mots français qui devaient, je le pensais, provenir du latin. Mais j'ai vite voulu avoir le plaisir de parler en italien et j'ai cherché à savoir utiliser les semi-auxiliaires qui ont le mérite d'être suivis d'un infinitif (pas besoin d'apprendre à conjuguer ces verbes, ouf !) : vorrei + verbe, posso + verbe ? si puo + verbe ? C'était une communication rudimentaire mais elle était fonctionnelle.
Une autre fois, je suis allé à Bruges, en Belgique, et la dame qui nous logeait et ne parlait pas français (ou bien elle voulait pratiquer l'intercompréhension ??), je la comprenais en gros parce que le contexte orientait le décryptage du sens et que je reconnaissais des mots analogues à l'allemand ou à l'anglais, et elle nous comprenait parce qu'elle avait sans doute appris le français.
Ce qui a surtout aidé à la compréhension mutuelle, c'était que nous étions disposés à faire des efforts pour nous comprendre. Et dans le cas d'une incompréhension, nous avons dédramatisé en en cherchant à reformuler et en riant.
No caso da intercompreensão oral a minha expêriencia mais positiva foi com o espanhol mais de uma vez... mas se penso em uma ocasião em particular, ano passado tive a ocasião de ir na Argentina e em varias ocasiões pude praticar a intercompreensão oral. Particumlarmente com um motorista argentino com o qual preicsavamos entrar em acordo para resolver um problema eu falava em portugues e ele me respondia em espanhol e conseguimos chegar a uma conclusão. E um detalhe que acho vale a pena dizer, ele em quanto argentino não era muito "disposto / colaborativo" para entender alguém que lhe falasse em português.
Mais graças a intercompreensão conseguimos nos entender!..
Per questo, pensandoci bene, non credo di aver mai avuto una conversazione in Intercomprensione...prima di arrivare in stage qui a Lione!
Sono entrata nel mondo dell'IC, me ne sono innamorata e adesso cerco il più possibile di provarci: con la Professoressa di Spagnolo, con i ragazzi del corso di IC con cui sono diventata amica, con delle ragazze francesi che ho conosciuto qui a Lione da poco.
Credo sia importante far conoscere questo approccio quindi cerco di dare il mio piccolo contributo quando posso :)
Et encore, dans le cadre de nos réunions de recherche, il nous a fallu du temps pour chacun accepte de laisser de côté le français comme langue de travail orale et se mette à intervenir oralement dans sa langue romane de référence !
En revanche, j'ai été plusieurs fois le témoin de situations d'IC orale. Parce qu'en Catalogne, il arrive parfois qu'un locuteur parle en catalan à un allocutaire qui lui répond en espagnol, et vice versa (mais beaucoup moins qu'on ne le croit). Cela arrive notamment dans les médias audiovisuels ou radiophoniques, lorsqu'un hispanophone interviewé sur un média catalan répond dans sa langue à des questions posées en catalan.
Ce qui est fréquent, en revanche, c'est que des catalano-hispanophones conversant ensemble procèdent à des alternances codiques, de caractère erratique. Ce qui est différent de l'IC proprement dite.
Però è vero anche quello che dice Eric e cioè che spesso ci sentiamo obbligati di passare alla lingua "comune". E anche in ambito di progetti come Miriadi ci si sente spesso obbligati a parlare il francese per fare in modo che tutti capiscano... E' difficilissimo instaurare l'obbligo di parlare in IC !
In ogni caso, l'IC all'orale mi affascina da sempre e sogno il momento in cui in queste sessioni apparirà (finalmente) uno strumento per la videoconferenza... Tenetevi forte, sta per arrivare!!!! Mi hanno detto gli informatici che sarà davvero possibile installare l'applicazione sulla piattaforma... EVVIVA!
Une des premières, c'était à Rome quand j'avais 18 ans. L'aubergiste ne parlait pas français et s'adressait à nous en italien, mon amie et moi ne parlions pas italien et je me suis mis à baraguiner (en breton, bara veut dire le pain et gwin le vin, et les francophones qui allaient dans les auberges en Bretagne il y a quelques siècles disaient : "bara, gwin" pour demander l'essentiel, c'est-à-dire du pain et du vin) : pour comprendre, je repérais les termes transparents et pour me faire comprendre, je choisissais des mots français qui devaient, je le pensais, provenir du latin. Mais j'ai vite voulu avoir le plaisir de parler en italien et j'ai cherché à savoir utiliser les semi-auxiliaires qui ont le mérite d'être suivis d'un infinitif (pas besoin d'apprendre à conjuguer ces verbes, ouf !) : vorrei + verbe, posso + verbe ? si puo + verbe ? C'était une communication rudimentaire mais elle était fonctionnelle.
Une autre fois, je suis allé à Bruges, en Belgique, et la dame qui nous logeait et ne parlait pas français (ou bien elle voulait pratiquer l'intercompréhension ??), je la comprenais en gros parce que le contexte orientait le décryptage du sens et que je reconnaissais des mots analogues à l'allemand ou à l'anglais, et elle nous comprenait parce qu'elle avait sans doute appris le français.
Ce qui a surtout aidé à la compréhension mutuelle, c'était que nous étions disposés à faire des efforts pour nous comprendre. Et dans le cas d'une incompréhension, nous avons dédramatisé en en cherchant à reformuler et en riant.