PREFIC
LE TABLEAU SYNOPTIQUE DE LA FORMATION PREFIC :http://prefic.net/?page_id=21
Le scénario pédagogique de PREFIC comprenait 3 modalités de travail :
- en groupes nationaux ( présentiel et homogénéité linguistique)
- en groupes internationaux (présentiel et rassemblements plurilingues)
- travail en ligne individuel et collaboratif
Le dernier module de la formation = une tâche collaborative visant à mettre en pratique les compétences d’intercompréhension dans le cadre d’une collaboration professionnelle.et à développer la compétence à collaborer par intercompréhension.
Cette tâche collaborative était définie par le groupe d'apprenants et était en lien avec leur activité professionnelle.
Est disponible dans le dossier "fichiers utiles au projet formation continue" l'article écrit suite au projet PREFIC. Il récapitule l'expérience réalisée et en fait l'analyse. https://www.miriadi.net/espace-reseau/depot-fichiers/fichiers-projet-en…
Pour le début des formations, comme il faudra bien préciser ce qu'est l'intercompréhension, on peut s'inspirer de la phase zéro de Galapro.
J'ajoute également ici le point de vue de Bernadette Thomas (responsable du Label "Cité des Métiers" et coordinatrice du réseau Européen des CDM) sur la formation PREFIC : je pense qu'il faut le prendre en compte puisque c'est, à ma connaissance, le seule témoignage d'une professionnelle sur une formation IC vécue.
Elle souligne que "PREFIC a basculé vers un dispositif d’apprentissage qui, « par sa finalisation sur le traitement de problèmes ou de projets réels, constitue une remarquable opportunité pour entraîner à la combinaison et à la mobilisation de ressources pertinentes (savoirs, savoir-faire... ), pour créer et mettre en œuvre des compétences. » (G. Le Boterf, 1998, p.144). De la logique prévue par les formateurs (produire une formation à caractère expérimental, modélisable et transférable), le projet est passé à une formation-action consistant à faire du projet PREFIC une opportunité de développement d’un processus de transformation qui serve à la fois les individus, leurs activités et le réseau lui-même tout entier en tant qu’organisation transnationale apprenante."...."les apprenants ont souligné le fait que les compétences attendues ne sont pas tant des compétences individuelles qu’une compétence collective à coopérer entre eux à l’aide de l’IC."...."La formation-action a modifié radicalement la relation formateurs/apprenants qui devient alors une relation de coopération avec les apprenants. Le formateur n’est plus « celui qui sait », qui conçoit les parcours ou anime des activités pédagogiques mais une personne ressource, un facilitateur. Le savoir est co-construit par les apprenants eux-mêmes en situation d'échange entre eux. Le rôle du formateur consiste à coopérer en tant que co-constructeur des compétences en s'appropriant les objectifs du groupe et en menant avec les apprenants une réflexion sur les outils et ressources nécessaires pour atteindre leurs objectifs, les scenarios d'apprentissage possibles et les modalités de l'évaluation."..."Observer les apprenants et les néophytes nous a montré que la coopération est la clef de la compétence collective." et dans la conclusion : "L'IC prend tout son sens en milieu professionnel dès lors qu'elle devient ainsi que son apprentissage, une pratique collective reliée à l'action."
Son point de vue est très particulier ainsi que la culture d'entreprise du réseau CDM mais je pense que, malgré tout la question de l'implication des apprenants et la prise en compte de la dimension collective reliée à l'action (action dans un cadre professionnelle je veux dire) sont des données à retenir.
Le tout est de trouver comment mais je pense que l'idée de la tâche collective ( exemple le dossier de presse de Galanet ou l'organisation de la Winter School pour PREFIC) constitue la base de ce dispositif.
Comment la définir ? Quelle place lui donner ? à quel moment l'introduire dans le parcours de formation ? Tout ça est à définir ...