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Savoir prendre en compte les paramètres dont peut dépendre le degré de compréhension des documents oraux

  • Prendre en compte les facteurs externes au discours: 
    • la qualité sonore du / des documents (messages du / des locuteurs, environnement sonore)
      • La qualité sonore du document en soi. Une mauvaise qualité peut résulter de la trop grande présence de bruits de fond. En être conscient signifie orienter sa façon d'écouter.
    • La présence d'éléments visules accompagnant le discours (présence physique du locuteur, documents audiovisuels, sous-titrages, mots ou tableaux écrits dans la vidéo)
      • Comprendre une personne physiquement présente est plus facile que comprendre le même message à travers un media (téléphone, télévision). Et dans ce dernier cas, voir la personne parler ou l'entendre en voix off demande un effort différent. Pour les discours liés à un media, les images constituent un aide; leur degré de redondance par rapport au texte entendu est variable et leur proximité avec la situation de communication.
    • la possibilité ou non de réécouter le message
      • En situation d'apprentissage, il sera possible de réécouter la séquence. En situation de communication authentique, cela n'est pas toujours possible; on ne pourra pas répéter un orateur, mais on peut réécouter un message de répondeur téléphonique. 
  • Prendre en compte les facteurs internes au discours: 
    • l'articulation sonore des messages par le / les locuteurs, le débit, l’intensité, l'intonation
      • Une mauvaise articulation des locuteurs (trait individuel et social) peut rendre opaque un discours compréhensible autrement.
      • Le débit du locuteur, le volume de sa parole (s'il crie par exemple) sont déterminants.
    • les variantes géographiques et stylistiques (registre) utilisées
      • les accents régionaux ou sociaux par rapport à une langue standard (en général celle des médias) sont des facteurs de complexité du moins par rapport à la première variante apprise
      • la nature plus ou mon spontanée du discours oral est corrélée au registre, et aux expressions idiomatiques ou au type de lexique liés à ces registres. Cette dernière considération est valable de la même façon à l'écrit.
    • le degré de similitude phonétique entre la langue du document et la / les langue(s) connue(s) du récepteur
      • Le degré de similitude de la L2 par rapport à la L1 est évidemment un facteur fondamental. Tout le monde sait que l'espagnol est plus facile pour un italien que le français.