Une poche di dumande da apre a reflessione :
- dà trè parolle o spressione in giru à l'IC
- Qualesse sò e mo lingue prascelte ? Per chè ?
- ci sò lingue chì m'aiutanu à capì di più o chì faciliteghjenu l'accessu à l'altre?
- qualesse ? Per chè ?
- chì lingue li piaceria à ammaestrà ? Da chì fà ?
- è l'IC chì piazza puderia avè in la mo pratica ?
- chì puderia aghjustà à e lingue ch'o cunnoscu da caratterizalle ( figure, fatti, dati, culori, parfumi, sintimi...)
- Qualessi sò l'ustaculi à a mo spressione in linea ( tecnichi, persunali...)?
- hè faciule di cuntrastà in linea, abbisognu chè ne ?
- Cumu fà da interasgisce di più ? Ci sò limite ?
- l'IC interessa solu l'insignanti di lingue o altri ? Cumu ?
- l'IC hà à chì vede cun u culturale ? In chì modu ?
vulete cuntinuà...
Cara Domenica le domande sono tutte inteerssanti e pertinenti,
- per esempio rispetto alla domanda "ci sò lingue chì m'aiutanu à capì di più o chì faciliteghjenu l'accessu à l'altre?"
credo non sia molto facile rispondere, che dipenda molto dalle lingue già conosciute e da molti fattori individuali o sociali, per esempio anche la distanza percepita rispetto alla lingua - cultura, in un'indagine presso studenti francesei rispetto alla maggiore o minore distanza fra la loro lingua l'inglese e il rumeno, la risposta è stata unanime : "l'inglese è una lingua più prossima".
nel manuale Eurom5 invece la scelta degli autori è di ordine più strettamente linguistico : "Per rendere conto della contiguità linguistica, in larga parte corrispondente al contatto geografico, le lingue sono sempre presentate nell‟ordine seguente: portoghese (P), spagnolo (E), catalano (C), italiano (I) e francese (F)".
comunque è una domanda molto interessante, in quanto il problema è di capire in che misura le lingue in presenza e il profilo dell'apprendente interagiscono.
Domimique las preguntas son muy pertinentes me hacen recordar los vídeos sobre la metáfora de los colores en el vídeo de [ [https://www.youtube.com/watch?v=2PxQYM__-xU|Vozes da intercompreensão] ]. Por medio de esta serie de preguntas se pueden obtener múltiples respuestas en cada una de las lenguas y de ahí elaborar material original como fue el caso de este vídeo es un vídeo que explotamos con JPC para elaborar una actividad [[http://lingalog.net/dokuwiki/intercomprehension/ateliers/kotopo2|Vozes]]. Aunque la actividad aún está incompleta este vídeo da para mucho explotar. Este es tan sólo un ejemplo.
Al leer este ejercicio el hecho de leer en italiano me hace trabajar mi competiencia lectora y trato de relacionar mis conocimientos en lengua italiana más la relación que hago con mi lengua materna : el español y las otras lenguas romanas que conozco: francés, italiano, portugués..
Bonjour ,
Pour vous expliquer mon intérêt pour Plurilecte, j’ai décidé de me présenter en remontant jusqu’à mes études.
Bonne lecture.
Roseline
Maîtrise
Mon matériel d’études n’est pas un livre de contes. J’ai assisté à plusieurs spectacles du festival Conteurs en campagne donnés dans le Nord-Pas-de-Calais. J’ai transcrit les contes immédiatement après les représentations, afin de ne pas nuire à leur qualité par un enregistrement.
La majorité des conteurs du corpus ainsi constitué était d’origine française et issue de la société de l’écrit. Anciens enseignants, acteurs, bibliothécaires et assistants de conservation reconvertis ; leur façon de conter a quelque chose de spécifique, relatif à cet écrit qui a marqué leurs années de formation, d’où le titre du mémoire Tu parles comme un livre. Les Influences de l’écrit dans les spectacles de contes.
La recherche s’intéresse aux migrations d’un art à l’autre : conte et peinture, conte et littérature, conte et théâtre… Elle montre comment le passé professionnel des conteurs influence leur jeu dans leur rapport au public, leur choix de répertoire, leur style davantage figé, leurs gestes absents ou théâtralisés, leur regard… Elle s’interroge sur le comment cette plasticité du conte peut être utilisée à des fins pédagogiques.
D.E.A.
Lors du D.E.A. , nous avons à nouveau constitué notre corpus. Cette année-là, un festival Afrique en créations a eu lieu dans la région Nord-Pas-de-Calais. Nous avons alors rencontré des conteurs « africains ». Ayant reçu un vrai héritage de l’oralité africaine, ils content de manière extrêmement différente des artistes rencontrés lors de la maîtrise. La transcription des contes est alors devenue plus méticuleuse, avec de nombreuses annotations sur le jeu du conteur et les interventions du public. Cependant, ils ne peuvent pas délivrer les contes africains de façon brute, sans adaptation au public français ; notamment parce que les croyances d’une culture à l’autre diffèrent. Aussi le D.E.A. est-il intitulé Incompréhension et séduction. La Part du mythe dans le conte en situation interculturelle.
Thèse
Pour la thèse, le corpus du D.E.A. a été conservé et étoffé. Il n’a plus été question de collecter des contes isolés mais des spectacles complets ; ce qui a permis de voir l’articulation des récits entre eux et les interactions public-conteur entre les histoires.
Les thèmes de recherche ont été maintenus, en se focalisant sur l’interculturalité. Le mémoire devait donc s’appeler De Bouche noire à oreilles blanches. La Réception du conte en situation interculturelle.
Les sujets ont été approfondis. La question de la satisfaction des besoins des publics complexes a amené à étudier l’interaction des membres adultes et enfants lors des spectacles. Celle de l’adaptation à un public étranger a conduit à s’interroger sur les rapports de genre, car les spectacles proposés comportaient des textes érotiques, qui au travers de la sexualité interroge les places assignées à chacun, qu’il soit homme ou femme. Le répertoire plus traditionnel a aussi amené à montrer comment le conte est vecteur de transmission non pas seulement de la langue mais aussi d’autres disciplines comme les sciences naturelles.
Le point le plus important de la thèse, qui marque une rupture avec le D.E.A. ; c’est que les conteurs du corpus ne sont pas tous « africains » mais présentés comme tels alors qu’ils sont seulement « noirs ». Et les contes ne sont plus apparus seulement comme de la littérature postcoloniale émanant des natifs des pays décolonisés mais aussi comme des productions des Français issus de l’immigration. Les questions identitaires ont émergé. Elles ne concernent pas seulement les migrants, mais aussi ceux qui ne bougent pas.
La question du plurilinguisme est apparue car les conteurs se plaisent à introduire leur langue maternelle dans leurs textes.
Le travail
J’ai enseigné le français langue maternelle pendant une dizaine d’années en France avant d’enseigner le français langue étrangère en Inde. Dans les 2 cas, j’ai utilisé le conte.
En Inde, du fait des ressources linguistiques des élèves, les questions de linguistiques comparées m’ont parues très intéressantes. J’ai commencé à tâtonner seule dans le domaine avant de suivre l’année dernière le CLOM « enseigner l’intercompréhension en langues romanes à un jeune public. ».Je voudrais poursuivre dans le domaine de la littérature et de la linguistique comparée, et pourquoi pas reprendre ma thèse.
Dans les écoles indiennes, il y a lieu de travailler sur l’intercompréhion pour plusieurs raisons :
- les enjeux européens du multilinguisme et du multiculturalisme sont aussi des enjeux indiens
- l’idée de la paix et d’une formation internationale se trouvent dans les écrits de La Mère
- Nous pourrions travailler sur ce projet en partenariat avec les établissements localisés en Inde, en France ou ailleurs.
- Avec un tel projet, l’école serait un innovateur pédagogique.
Les versions des contes pourraient être un outil d’intercompréhension. Il faudrait alors articuler la littérature et la linguistique comparées.