He creado este grupo que busca renovar y fortalecer el plurilingüismo a través del fomento de la intercomprensión. ¿Os animáis a participar en este reto y contribuir a crear un fondoso jardín plurilingüe?
ci garba di entre in stu giardinu fundulutu è di cunnosce di più quelle di i vostri lochi è poi di sapè cumu vidite e nostre in Corsica postu ch'ellu ci vole à aghjustà qualcosa di u nostru ( a vostra visione di una parte corsa in lu vostru ortu)
No había pensado en un jardín con animales, pero me parece una idea fantástica. Para que no se coman nuestros bortes las cabras, creo que podríamos poner en el jardín un pavo real. He intentado buscar en la BDLC cómo se dice pero no he tenido suerte... Espero que el pavo real que he subido se vea bien.
Bona sera , era solu un esempiu...pigliate cosa vulete...per piglià fiure o detti in a bdlc hè difficiule, hè impussibile per avà di fù colte di screnu o di cupià è appicicà. Per u paone, si ritrova una riprisintazione in la ghjesgia di San michele di Muratu ma seranu paone ? Vi mettu u cummentu di u simbulismu datu da Elisabeth Pardon:
Comme toujours chaque image interroge plus qu'elle ne résoud. Le thème de l'entrelacs ici doublement présent, dans l'archivolte et dans le bandeau inférieur de la meurtrière, fait partie de ces symboles chargés de sens complexes, voire contradictoires. Figure fermée sur elle-même, hors du temps, sans début ni fin
"Au-dessus de l'archivolte, et certainement en lien avec ces thèmes, un modillon sculpté représentant deux oiseaux contrastés:
Voici bien un exemple d'un message fort, difficile à décrypter et non seulement d'une image simplement décorative: son emplacement "privilégié", proche de cet ensemble évoqué plus haut, le soulignement de cette représentation des oiseaux ( des paons? symbole de résurrection, mais aussi de vanité) en les faisant se croiser dos à dos, ouvrant une porte de mystère dans notre univers mental rationnel, tout concourt à l'interrogation. D'autant que l'oiseau évoque fréquemment l'âme, le spirituel par rapport à la chair, à l'animalité.
A propos du paon... voici ce qu'en dit le Bestiaire d'Oxford , l'un des plus célèbres manuscrits du XIIIème siècle (Philippe Lebaud Editeur, 1988) dans un texte savoureux:
" (...) Le paon a un cri effrayant, une démarche naturelle, une tête de serpent, une poitrine de saphir; les plumes de ses ailes sont un peu rouges. Il a aussi une longue queue, couverte - pour ainsi dire - d'yeux. Son cri est terrible, quand le prédicateur menace les ppécheurs du feu inextinguible de l'Enfer. Son allure est naturelle, chaque fois qu'il ne se départit pas de l'humilité dans ses actions; il a la tête d'un serpent, lorsqu'il tient son esprit sous la garde d'une attention prudente; la couleur saphir de sa poitrine symbolise le désir spirituel du Ciel; ses plumes roussâtres désignent l'amour de la contemplation. La longueur , de sa queue marque la longueur de la vie future; on dirait quelle porte des yeux, parce que tout docteur prévoit le danger qui menace chacun à sa mort. Elle est verte , pour que la fin s'accorde au début. Ainsi, la variété de ses coloris exprime la diversité des vertus. Le paon redresse sa queue quand on l'admire, parce que le supérieur élève son esprit quand les flatteurs font l'éloge de la fausse gloire. Il arrange ses plumes, parce que le maître estime ses actions ordonnées. Mais lorsqu'il redresse la queue, il découvre son derrière: l'âme élevée se moque de ce que la pratique vante. Le paon doit donc tenir sa queue baissée, et le docteur agir avec humilité"
Ce ne sont peut-être pas des paons: pourquoi pas des aigles ? Alors tout est à reprendre! Ce qui est réjouissant avec ces images, c'est justement cette incertitude de l'interprétation, ces chemins multiples, entrecroisés, tracés sous les pattes trottinantes des brebis dans les cistes pour nos menues transhumances spirituelles . "
finiscu cun un mazzulu di murze:
[[{"fid":"1592","view_mode":"default","type":"media","attributes":{"style":"width: 448px; height: 300px;","class":"media-element file-default"}}]] murza ci n'hè ind'è voi ?
Hola! a comenzar este desafío.
Saludos
Salute à tutti,
ci garba di entre in stu giardinu fundulutu è di cunnosce di più quelle di i vostri lochi è poi di sapè cumu vidite e nostre in Corsica postu ch'ellu ci vole à aghjustà qualcosa di u nostru ( a vostra visione di una parte corsa in lu vostru ortu)
Grazia, à prestu
Dumenica
Spartu cun voi na vista di u parcu di Saleccia in l'Isula Rossa
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No había pensado en un jardín con animales, pero me parece una idea fantástica. Para que no se coman nuestros bortes las cabras, creo que podríamos poner en el jardín un pavo real. He intentado buscar en la BDLC cómo se dice pero no he tenido suerte... Espero que el pavo real que he subido se vea bien.
En réponse à No había pensado en un jardín par mmatesanz
Bona sera , era solu un esempiu...pigliate cosa vulete...per piglià fiure o detti in a bdlc hè difficiule, hè impussibile per avà di fù colte di screnu o di cupià è appicicà. Per u paone, si ritrova una riprisintazione in la ghjesgia di San michele di Muratu ma seranu paone ? Vi mettu u cummentu di u simbulismu datu da Elisabeth Pardon:
Comme toujours chaque image interroge plus qu'elle ne résoud. Le thème de l'entrelacs ici doublement présent, dans l'archivolte et dans le bandeau inférieur de la meurtrière, fait partie de ces symboles chargés de sens complexes, voire contradictoires. Figure fermée sur elle-même, hors du temps, sans début ni fin
"Au-dessus de l'archivolte, et certainement en lien avec ces thèmes, un modillon sculpté représentant deux oiseaux contrastés:
Voici bien un exemple d'un message fort, difficile à décrypter et non seulement d'une image simplement décorative: son emplacement "privilégié", proche de cet ensemble évoqué plus haut, le soulignement de cette représentation des oiseaux ( des paons? symbole de résurrection, mais aussi de vanité) en les faisant se croiser dos à dos, ouvrant une porte de mystère dans notre univers mental rationnel, tout concourt à l'interrogation. D'autant que l'oiseau évoque fréquemment l'âme, le spirituel par rapport à la chair, à l'animalité.
A propos du paon... voici ce qu'en dit le Bestiaire d'Oxford , l'un des plus célèbres manuscrits du XIIIème siècle (Philippe Lebaud Editeur, 1988) dans un texte savoureux:
" (...) Le paon a un cri effrayant, une démarche naturelle, une tête de serpent, une poitrine de saphir; les plumes de ses ailes sont un peu rouges. Il a aussi une longue queue, couverte - pour ainsi dire - d'yeux. Son cri est terrible, quand le prédicateur menace les ppécheurs du feu inextinguible de l'Enfer. Son allure est naturelle, chaque fois qu'il ne se départit pas de l'humilité dans ses actions; il a la tête d'un serpent, lorsqu'il tient son esprit sous la garde d'une attention prudente; la couleur saphir de sa poitrine symbolise le désir spirituel du Ciel; ses plumes roussâtres désignent l'amour de la contemplation. La longueur , de sa queue marque la longueur de la vie future; on dirait quelle porte des yeux, parce que tout docteur prévoit le danger qui menace chacun à sa mort. Elle est verte , pour que la fin s'accorde au début. Ainsi, la variété de ses coloris exprime la diversité des vertus. Le paon redresse sa queue quand on l'admire, parce que le supérieur élève son esprit quand les flatteurs font l'éloge de la fausse gloire. Il arrange ses plumes, parce que le maître estime ses actions ordonnées. Mais lorsqu'il redresse la queue, il découvre son derrière: l'âme élevée se moque de ce que la pratique vante. Le paon doit donc tenir sa queue baissée, et le docteur agir avec humilité"
Ce ne sont peut-être pas des paons: pourquoi pas des aigles ? Alors tout est à reprendre! Ce qui est réjouissant avec ces images, c'est justement cette incertitude de l'interprétation, ces chemins multiples, entrecroisés, tracés sous les pattes trottinantes des brebis dans les cistes pour nos menues transhumances spirituelles . "
finiscu cun un mazzulu di murze:
[[{"fid":"1592","view_mode":"default","type":"media","attributes":{"style":"width: 448px; height: 300px;","class":"media-element file-default"}}]] murza ci n'hè ind'è voi ?