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Texte d’orientation de l’Apicad pour 2022-2024

Ancien texte d'orientation 2019-2021

Nature de ce texte

L’Apicad, en accord avec ses buts et par la voix de son conseil d’administration, se propose d’orienter, par ce texte, pour les trois années 2022, 2023 et 2024, ses actions financées et ses activités bénévoles, et de suggérer à ses adhérents les pistes qui suivent, et la prise en compte autant que possible de quelques principes. Ce texte, amendé et approuvé par le conseil d’administration, est pour l’association une référence publique de 2022 à 2024. Il définit la politique générale de l’Apicad.

Développement informatique

Le part la plus importante de nos activités et de notre budget s’appuie sur le développement informatique, pour la création, la maintenance, la refonte et la récupération de sites internet, principalement le site Miriadi, mais aussi d’autres sites, pour éviter la disparition du web de ressources créées depuis 20 ans lors de projets européens ou autres. Il est donc important pour nous de rechercher des subventions diverses et de confier ces travaux à plusieurs développeurs comme nous le souhaitions dans le projet initial de Miriadi.

Un autre aspect que nous souhaitons maintenir et qui a un coût est la formation des utilisateurs. Pour une meilleure utilisation des sites et des logiciels que nous maintenons, cette formation des utilisateurs et leur implication dans les processus de développement fait partie de notre méthode.
Nous avons également choisi délibérément les logiciels libres, et déconseillons le recours aux GAFAM.

Après huit années d’utilisation, il nous paraît impératif d’aller dans le sens d’une plus grande ergonomie, et d’une simplification, tout en accompagnant les progrès du web.

Sobriété informatique

Nos activités reposent essentiellement sur l’informatique connectée.

Nous savons aujourd’hui que l’utilisation irraisonnée de l’informatique, et particulièrement l’informatique connectée, présente les inconvénients de toute consommation excessive d’énergie.

Nous nous engageons à adopter un comportement le plus vertueux possible en ce domaine, conscients de nos responsabilités en raison de nos activités reposant principalement, mais pas seulement, sur le web. Aussi, il nous paraît essentiel d’utiliser prioritairement le « libre ».

Nous nous proposons de rédiger des recommandations techniques argumentées.

Des objectifs chiffrés

Il nous paraît nécessaire de fixer un objectif atteignable en 2024 de 600 membres pour le Réseau Miriadi.

Pour 2024 également, l’objectif visé pour le nombre de destinataires de notre lettre d’information est de 1000.

Cultiver le partenariat

Nous ne sommes en concurrence avec aucune organisation qui poursuivrait des buts communs aux nôtres. Nous nous sommes déjà rapprochés d’un assez grand nombre d’associations et souhaitons continuer à le faire. Ces liens interassociatifs restent encore informels et nous désirons les faire reposer sur des conventions et mettre en place ainsi des partenariats gagnants-gagnants. Dans cet esprit, nous avons vocation à travailler avec toute organisation qui a, avec l’Apicad, un but commun. Chaque membre du conseil d’administration est ainsi habilité à tisser des liens nouveaux au nom de l’Apicad.

Il semble intéressant de se tourner vers les bibliothèques et les médiathèques locales qui sont particulièrement réceptives pour des ateliers, des conférences et autres projets.

Histoire et avenir de l’intercompréhension

Pour mieux faire connaitre l’Apicad et l’intercompréhension, nous comptons entamer une importante campagne d’information et de communication. Notamment, nous lançons un chantier de recherche portant sur l’histoire de l’intercompréhension, dans laquelle nous nous inscrivons.

En ligne et hors ligne

Comme nous nous sommes construits en tant qu’association sur le maintien et la création de sites internet centrés sur l’intercompréhension en ligne, il n’est pas toujours évident pour le public que notre intérêt va bien au-delà. Or, nos activités s’étendent aux autres pratiques du plurilinguisme où l’informatique joue un moindre rôle.

Agir sur les politiques linguistiques

Nous nous efforçons d’agir, dans la mesure de nos moyens, sur les politiques linguistiques européennes, celle de l’UE et celle du Conseil de l’Europe, lesquelles sont favorables à l'intercompréhension. Persuadés que les pratiques langagières peuvent contribuer à faire évoluer les représentations du plurilinguisme dans le sens qui nous intéresse, nous chercherons à encourager une intégration du concept d’intercompréhension dans les pratiques langagières partout où cela pourrait être possible, notamment dans le monde du travail.

La défense des langues les moins parlées, et les moins apprises restera une application de nos principes.

Nous chercherons à contribuer à dissiper la confusion entre plurilinguisme, multilinguisme, polyglottes, etc. , et à combattre des préjugés sur les langues (exemple de préjugé : « apprendre une langue, c’est la parler », ce qui va à l’encontre de l’intercompréhension).

Nous proposons au réseau de réfléchir à la place qu’occupe l’Apicad dans les liens entre institution, organisation et individu (voir Projet Dylan). L’idée serait que le rôle que l’Apicad joue dans ces mêmes liens soit non seulement connu mais aussi reconnu.

Porter certaines valeurs

Nous affirmons la volonté d’offrir des services gratuits, tout en menant des campagnes régulières de dons. Nous inciterons chercheurs, enseignants, institutions, entreprises et associations, qui tous ont la possibilité de profiter de nos services, à adhérer et à soutenir financièrement notre organisation.

La pratique du partage dans le but de créer des contenus en accès libre a été amorcée dans la période précédente. Nous en ferons un thème de réflexion pour développer cette pratique.

La diversité sous tous ses aspects reste notre valeur première. Elle est porteuse d’inclusion, elle combat l’insécurité linguistique. En plus de la diversité linguistique, nous gardons à l’esprit l’intérêt et l’importance de la diversité bioculturelle (voir « Manifeste pour la diversité bioculturelle » où l’Apicad a contribué avec une version en danois).

Réaliser l’Archipel de l’intercompréhension

Structurer notre organisation par pays, en cherchant à créer une antenne dans chaque pays où nous avons des adhérents, dans la logique initiale d’organisation internationale. Les tentatives vers le Brésil, l’Italie et la Roumanie n’ont pas encore abouti. Un effort particulier sera fait pendant cette nouvelle période, vers tout pays où les adhérents ou les membres du réseau seront volontaires pour entamer et mener à bien un tel projet. En attendant de réunir les conditions idéales (structure juridique avec modèle économique), le premier pas est d’avoir une personne de référence qui représente l’Apicad.

Former et renouveler les cadres associatifs

La formation et le renouvellement des cadres de toute organisation est vital. C’est particulièrement important dans une association dont le dynamisme repose en grande partie sur le bénévolat. Nous garderons donc cette préoccupation à l’esprit pour l’ensemble des tâches essentielles.