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Bases et hypothèses de travail pour le projet Erasmus+

Soumis par BEDERIAT ARMELLE le

Pour construire une proposition d'un projet « trans-sectoriels » de « Partenariats stratégiques soutenant l'innovation», l'action doit nécessairement :

  1. déboucher sur la conception, le transfert et/ou la mise en œuvre de pratiques innovantes au niveau organisationnel, local, régional, national ou européen ;
  2. avoir des retombées positives et durables sur les organisations participantes, sur les systèmes politiques dans lesquels s’inscrivent ces actions ainsi que sur les personnes directement ou indirectement associées aux activités ;
  3. répondre à des priorités qui relèvent des domaines de l'éducation, de la formation et de la jeunesse.

1° Les premières priorités du cadre Erasmus+,action clé 2, visées

  1. Priorités spécifique à l’enseignement scolaire : Concevoir du matériel didactique innovant pour améliorer le goût de tous les élèves pour la lecture et en abordant la problématique des classes multilingues via des méthodes exploitant des compétences linguistiques diverses parallèlement à la langue principale d'enseignement.
  2. Priorité horizontale : éducation, formation et animation socio-éducative ouvertes et innovantes, ancrées dans l'ère numérique, en soutenant des synergies entre activités d'éducation, de recherche et d'innovation, la numérisation de contenus d'apprentissage de qualité et la promotion de l'utilisation des TIC comme moteurs de changement systémique.

2° La proposition doit s’appuyer sur une analyse authentique et adaptée des besoins

La proposition s'appuie sur une réalité relevée par le guide programme ,qui en fait une priorité spécifique de l’enseignement scolaire . Une priorité qui découle d'une analyse authentique partagée au niveau européen en terme de problématique. La proposition constitue une tentative de réponse à cette problématique et découle , d'une part, de la nécessité d'une implémentation précoce(early implementation) qui vise le jeune et très jeune public (2-6 ans) et d'une méthodologie diversifiée, d'autre part, en s'appuyant sur trois rapports :

  • « Let's read them a story e-book » de 2012 de l'OCDE ( voir projet « plurilecture ») ;
  • « Âge et apprentissage des langues étrangères », rapport dirigé par Mme Amelia Lambelet, du centre scientifique de compétence sur le plurilinguisme de Fribourg (suisse) ,fruit d'un programme de travail sur la période 2012–2014 ;
  • «inclusive-education-and-classroom-practices_iecp » (2013) de l'Agence européenne pour le développement de l’éducation des personnes présentant des besoins particuliers . Car une méthodologie diversifiée doit tenir compte ,en amont ,des élèves à besoins éducatifs particuliers, et non seulement dans une logique de remédiation.

3° Les hypothèses de travail

  1. La proposition fait le pari d'une « fertilisation croisée » entre l'environnement scolaire, familial et socio-éducatif (enseignement professionnel) ,avec la participation du secteur scolaire de divers régions dont le plurilinguisme institutionnel, interne ou qui relève d'une volonté politique, est une caractéristique centrale.
  2. La proposition émet l’hypothèse que les approches plurielles en général et l'I.C en particulier permettent d'aborder la problématique des classes multilingues via des méthodes exploitant des compétences linguistiques diverses parallèlement à la langue principale d'enseignement.La participation du secteur de la recherche universitaire fournit l'expertise , les outils et la méthodologie, garantit la pertinence des choix et offre un cadre structurant à la proposition de projet.